Les technologies sans contact sont utilisées dans la vie quotidienne et en entreprise. Elles permettent à plusieurs objets électroniques de se connecter et d’échanger des flux d’informations. Le sans contact permet de gagner du temps. Cependant, comment ces technologies fonctionnent réellement ?
Introduction à la technologie NFC
La technologie NFC est adoptée au quotidien par des millions de Français. Certains l’exploitent sans en connaître le véritable sens puisque lorsque vous utilisez les paiements sans contact avec votre carte bancaire, vous travaillez avec le NFC par exemple. Nous allons donc vous faire découvrir quelques notions sur la technologie du NFC.
Que signifie cet acronyme ?
Cet acronyme en anglais signifie Near Field Communication. En français, nous pouvons le traduire par Communication en Champ Proche (CCP). Il s’agit d’une technologie de communication qui provient du RFID, mais s’appuyant sur une faible période d’action. 0 à 10 cm en théorie. En pratique, on est plutôt sur du 0 à 4 cm. La vitesse de transfert reste faible dans la mesure où elle est située entre 106-414 kbps.
Les différentes normes autour du NFC
En effet, autour du NFC, il existe différentes normes qui sont notamment poussées par le NFC Forum à un consortium réunissant les grands acteurs du secteur tels que Samsung, Intel ou encore Google.
- La norme NFC ip1 va définir en premier lieu, l’interface et le protocole de communication entre les périphériques de cette technologie sans contact.
- Ensuite, une norme de communication avec circuit intégré sans contact est définie au sein des documents ISO 14443 – 1 et ISO 14443 – 4.
- Enfin, il faudra définir le format d’échange logique de données véhiculé en NFC. Cela est réalisé au sein de la norme NDEF.
Par ailleurs, cette technologie présente plusieurs types de support.
Les différents types de supports NFC
Il existe divers types de supports NFC. Nous pouvons les regrouper en deux catégories. On distingue les supports passifs avec les tags NFC et les cartes bancaires par exemple. L’autre catégorie concerne les supports actifs qui sont notamment les lecteurs de cartes bancaires, les téléphones intelligents ou encore les objets connectés. Comme nous venons de l’expliquer, il existe différents types de tags NFC.
Les types de tags NFC
Au total, on en dénombre 04 qui viennent avec des caractéristiques spécifiques, en termes de mémoire, de format ou de vitesse de transfert de données.
Basé sur la spécification ISO 14443 A, le type 1 à une capacité de mémoire comprise entre 96 bytes et 2 kilos bytes avec une vitesse de transfert de 106 kbit/s. On peut donc inciter le tag Innovision dans sa catégorie 1.
Dans la catégorie 2, la mémoire est comprise entre 48 bytes et 2 Kbytes. On peut citer le tag Mifare Ultralight de chez NXP comme appartenant à ce modèle.
Le tag de catégorie 3 est poussé par le Japanese Industry Standard (JIS) X 6319 – 4, avec une capacité de mémoire allant jusqu’à 1 Mbyte pour une vitesse théorique de transfert maximum de 212 Kbit/sec. Un bon exemple de ce type de tag est celui du modèle Felica de chez Sony.
Enfin, le type 4 est compatible ISO 14443 A et B, avec une capacité de mémoire maximum de 32 Kbytes pour une vitesse de transmission de 106 kbit/sec. On pourrait citer le tag DESFire de chez NXP comme appartenant à la catégorie 4. La norme NFC est notamment basée sur l’Identification sans contact (RFID). Elle permet aux appareils électroniques de se distribuer des renseignements sur une courte distance.
Les technologies des radio-identifications (RFID)
Les mécanismes de paiement sans contact représentent des cartes de crédit, des cartes à puce ou d’autres équipements téléphoniques qui exploitent les technologies des radio-identifications (RFID) dans l’objectif de pouvoir réaliser des transferts de données. Une puce incorporée et une antenne facilitent aux utilisateurs la concrétisation de paiement en ligne avec leur carte dans un lieu de vente approuvant les versements par TPE, par simple contact sans l’insertion de la puce dans une machine de lecture.
La technologie favorisant le paiement sans contact est minutieusement focalisée sur la Radio Frequency Identification. Ce système est une ressource de communication d’informations sensibles et d’identification systématique. Il y a divers types de fréquence dans les caractères de la RFID en fonction de la norme ISO/CEI 18000 telle que :
- Basses fréquences (125 kHz -134,2 kHz),
- Hautes fréquences (13,56 MHz),
- Ultra hautes fréquences (860 MHz -960 MHz),
- Super hautes fréquences (2,45 GHz).
Cette technologie est élaborée à partir de logiciels NFC qui alimentent de plus en plus les téléphones mobiles. Toutes les normes ont des particularités de communication spécifique.
L’importance du BLE (Bluetooth Low Energy)
Apparu en 2010, le Bluetooth Low Energy est une excellente technologie de communication. Encore appelée Bluetooth smart, cette technologie sans contact cherche à transmettre des appareils à faible rendement de calcul, à faible tarif de production et dont la durabilité est à augmenter. Il s’agira donc de diminuer leur période d’activité en fonction des machines se basant sur le Bluetooth traditionnel. Les rendements bruts tels que le début de transfert en seront alors tout logiquement impactés.
Les évolutions et les usages du sans contact
Le paiement sans contact est exploité dans de nombreux états au début du XXIe siècle et sur divers continents surtout en Europe, en Amérique du Nord et notamment en Asie. L’usage du paiement sans contact est approuvé par de nombreux organismes, dont l’une des meilleures en termes de technologies sans contact est surtout la Smart Card Alliance.
Les technologies sans contact à l’ère post-covid sont spécialement utilisées quotidiennement dans de nombreux secteurs d’activités : paiement électronique, domotique, santé, transport, etc. En entreprise, elles servent d’outils d’identification, s’impliquent dans la sécurité sanitaire, ainsi que dans l’optimisation des travaux des ressources humaines.
L’avènement de l’usage des systèmes de paiement sans contact, surtout par les organismes bancaires a pour objectif d’accroître la masse de transactions, de diminuer le paiement de grosses sommes en espèce, et de fidéliser les consommateurs. En ce qui concerne les vendeurs, plusieurs atouts sont mis en avant par ces organisations :
- Période de transfert écourté,
- Tarifs des paiements réduit,
- Pour les consommateurs, l’avantage de payer plus facilement,
- La sécurité de ne pas nécessairement présenter la carte de paiement.
Avec l’évolution du paiement sans contact, les utilisateurs exploitent de manière plus conséquente leur carte de crédit pour le paiement de leurs petites acquisitions au détriment du règlement en espèces. Par ailleurs, sur chaque règlement par carte bancaire, la banque du commerçant soustrait des frais sur l’opération (commission). Le paiement sans contact accorde la possibilité aux banques d’effectuer le prélèvement de leurs intérêts sur des acquisitions qui leur échappaient antérieurement.
En définitive, les technologies sans contact sont donc bénéfiques aussi bien pour les banques, les commerçants et pour les émetteurs de cartes de paiement. Elles fonctionnent de façon unilatérale tout en permettant des performances efficaces. Elles présentent différentes technologies d’identification. Grâce à elle, il est donc plus facile de commander à distance sans pour autant se déplacer.
Les commerçants pourront augmenter la notoriété de leur marque, se différencier de la concurrence tout en augmentant les revenus. Les fournisseurs de cartes de paiement quant à eux auront le privilège de gagner plus de partenariats et des opportunités de services.